photo_articleLe ministre Olivier Véran à la conclusion du "Ségur de la santé". © Ministère des Solidarités et de la Santé

Ehpad publics : les personnels mieux payés dès septembre 2020

Près d'un million de professionnels de la fonction publique hospitalière doivent percevoir, dès septembre ou octobre 2020, une première hausse de rémunération.

 

Une mesure du "Ségur de la santé"

 

C'est une mesure de revalorisation salariale issue du "Ségur de la santé", dont l'un des objectifs était de revaloriser les carrières, les métiers et les rémunérations du secteur.

 

A terme, en mars 2021, les professionnels non médicaux des établissements de santé et des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) publics et privés non lucratifs – soit environ 1,5 million de personnes, dont 400 000 aides-soignantes – doivent toucher 183 euros net de plus par mois (+ 160 euros net/mois pour le secteur privé lucratif).

 

Une hausse en deux temps

 

Le calendrier s'est accéléré pour près d'un million d'agents de la fonction publique hospitalière (FPH), avec la mise en oeuvre anticipée du premier volet de cette mesure, annoncée début septembre par le ministère des Solidarités et de la Santé. Ils doivent ainsi percevoir, dès la fin du mois ou en octobre, le premier versement de cette hausse de traitement mensuel – soit 90 euros –, initialement prévu pour janvier 2021 (avec effet rétroactif au 1er septembre).

 

S'y ajoutera, à partir de mars prochain, la tranche de 93 euros portant cette évolution salariale à 183 euros mensuels, conformément aux accords signés, en juillet, par trois syndicats (FO, CDFT, UNSA) et la Fédération hospitalière de France (FHF), avec le Premier ministre et le ministre des Solidarités et de la Santé. Sans oublier 35 euros net supplémentaires pour les personnels au contact des patients, dont les aides-soignants, soit plus de 200 euros d'augmentation par mois.

 

Pas de lien avec la "prime Covid"

 

Les professionnels des autres structures du social et médico-social, de l'aide à domicile, de la petite enfance étant exclus de cet accord, ils réclament toujours une mesure équivalente en leur faveur. Une revendication légitime – eu égard au niveau des salaires dans le secteur et au rôle essentiel qu'ils ont rempli, eux aussi, durant la crise sanitaire liée à la pandémie de covid 19 – mais difficile à financer.

 

A noter enfin que cette revalorisation est indépendante de la "prime Covid" accordée par l'Etat à certains personnels en reconnaissance de leur action au printemps, et dont le financement doit être partagé, pour ce qui est de l'aide à domicile, avec les conseils départementaux.

 

 

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Anne SimonotJournaliste spécialisée

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