photo_articleQuitter son employeur en bons termes peut être un gage de réussite pour la suite de sa carrière professionnelle. © Adobe Stock

Médico-social : comment quitter son employeur en bons termes ?

Vous allez quitter votre structure ? Vous avez un nouvel emploi en vue ? Vous avez tout intérêt à rester en bons termes avec votre "futur ancien employeur".

 


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Si vous décidez de quitter un emploi, vous avez un délai de préavis à observer. La période est d'un mois minimum, et peut aller jusqu'à trois mois pour les cadres, entre l'annonce officielle de votre démission et la date effective de votre départ.

 

"Rester en bons termes est important puisque vous allez devoir collaborer encore jusqu'à trois mois. Autant que ces dernières semaines se passent agréablement, pour votre confort", conseille Gaëtan Querrec, directeur de Umaneïs RH, un cabinet de recrutement spécialisé dans le secteur social et médico-social.

 

Préserver sa réputation

 

Après l'annonce de votre départ, vous êtes donc tenu d'honorer un délai de préavis. Cependant, une dispense est possible, avec l'accord de votre employeur. "Le fait de partir proprement ouvre la perspective d'une négociation simple pour réduire la période de préavis. Cette réduction peut être nécessaire si votre futur employeur a besoin de vous rapidement."

 

Se séparer de son employeur en mauvais termes n'est jamais une bonne chose. Surtout si vous souhaitez continuer votre carrière dans le même secteur d'activité. "Dans le social et le médico-social, a fortiori sur le même territoire, les professionnels se connaissent souvent. Si vous vous fâchez avec vos employeurs régulièrement, ça se saura, même de manière informelle", avertit le consultant.

 

Préparer sa sortie 

 

"Les recruteurs prennent souvent des références en demandant aux candidats les coordonnées d'anciens employeurs", poursuit-il. "S'ils relèvent qu'à chaque départ, cela s'est mal passé, que vous n'avez pas honoré correctement votre contrat jusqu'au bout, que vous n'avez pas respecté vos anciens employeurs, ça peut évidemment vous desservir dans vos recherches d'emploi futures."

 

De son côté, l'employeur souhaite aussi généralement que les départs se déroulent bien. Il en va également de son image. "Préparer sa sortie de la meilleure des manières peut même permettre, dans certains cas de figure, d'être accompagné par sa structure pour la suite à donner à sa carrière professionnelle", souligne Gaëtan Querrec. "En effet, elle peut aider son ancien employé dans sa recherche d'emploi, dans le cadre d'un accompagnement ou de ce qu'on appelle un outplacement."

 

Avertir au plus tôt

 

Pour maintenir une bonne entente, mieux vaut prévenir le plus tôt possible votre employeur de vos velléités de départ. "Plus tôt c'est annoncé, mieux c'est pour les deux parties. Pour l'employeur, ça lui permet d'organiser votre départ, d'engager la procédure de recrutement et de ne pas déstabiliser l'équipe dans laquelle vous officiez."

 

Si des missions importantes (rédaction de CPOM, de livre blanc…) sont en cours, la structure peut vous demander quelques mois supplémentaires pour les mener à bien ou à l'inverse avancer votre départ pour les confier à votre remplaçant. Accéder à cette demande vous fera immanquablement gagner des points. Et qui sait si cela ne vous sera pas utile pour revenir dans quelques années !

 


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Pascal NguyênJournaliste spécialisé

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