Particularité de l'institut médico-éducatif (IME) de Sainte-Béate : il a ouvert une unité d’enseignement externalisée au sein d’un groupe scolaire. © EpnakEn institut médico-éducatif (IME) : comprendre le fonctionnement des enfants
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L’institut médico-éducatif (IME) de Sainte-Béate est une unité de l’établissement public national Antoine Koenigswarter (Epnak). Il dispose de 43 places, dont 10 réservées à des enfants atteints de troubles du spectre de l'autisme (TSA ), et propose un hébergement de 18 places.
Les jeunes sont répartis dans deux services selon leur âge : une section d’éducation et d’enseignement spécialisée (SEES) pour les 4-11 ans et une section adolescents et jeunes adultes (Saja) pour les 12-20 ans.
Ouvert 365 jours par an
"L’une des particularités de notre établissement est qu’il est ouvert 365 jours. Ce qui n’est pas le cas de tous les IME", détaille la responsable Géraldine Lacan. Nous avons en outre 8 places de répit pour recevoir toute l’année des jeunes venus d’établissements médico-sociaux de tout le territoire."
Une ouverture sur l’extérieur
L’IME a une autre particularité : une unité d’enseignement externalisée au sein d’un groupe scolaire. "Nous avons ouvert cette unité l’année dernière. Une enseignante et une éducatrice spécialisée travaillent avec des enfants de 8 à 11 ans de l’IME dans une école de Sens", précise la responsable.
Les jeunes usagers sont également amenés à s’ouvrir sur l’extérieur. Géraldine Lacan explique : "Les éducateurs accompagnent les adolescents et les jeunes adultes dans des pratiques inclusives autour du logement, du déplacement, des loisirs… Nous travaillons sur l’autonomie sociale. Auparavant, cela se faisait surtout au sein de l’établissement ; maintenant, cela se fait de plus en plus à l’extérieur."
Au-delà du diplôme
Les professionnels qui travaillent dans l’établissement sont des éducateurs spécialisés, des moniteurs-éducateurs, des éducateurs techniques et des accompagnants éducatif et social (AES). Autour des enfants, il peut également y avoir des éducateurs de jeunes enfants ou des auxiliaires de puériculture.
Il y a également des postes de thérapeutes : psychomotricien, psychologue – actuellement en recrutement –, infirmière et un temps partiel de médecin généraliste. La directrice confie : "Nos critères de recrutement vont au-delà du diplôme. Je recherche avant tout des compétences. À niveau d’études équivalent, je vais choisir des personnes qui ont de l’expérience sur le terrain."
Formés en permanence
Les principales difficultés de ce jeune public sont liées aux troubles du comportement associés à leur pathologie ou à leur TSA. "Il faut être armé pour comprendre le fonctionnement des enfants et pour faire avec ces troubles du comportement", prévient Géraldine Lacan. Les professionnels sont donc amenés à suivre des formations sur la gestion des comportements problématiques, sur l’alimentation, etc. Celles-ci sont essentiellement dispensées par l’Epnak.
Au sein de l’établissement, la responsable assure aux professionnels une grande latitude dans la mise en place des projets, des activités. Une place importante est donnée à la prise d’initiative. Dans le respect du projet d’établissement, évidemment.
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