photo_articleIl faut adapter son management aux évolutions du monde, en lien avec son environnement, conseille MCG Managers. © DR

Management écosystémique : solution inclusive de tous les acteurs en présence

Les associations doivent interroger leur modèle managérial pour une "refondation" qui leur impose d'agir en symbiose avec leur écosystème, selon la société MCG Managers.

 


Cet article est proposé par la société MCG Managers


 

 

Bruno Vidal, directeur du pôle Sanitaire,
Médico-Social et Associatif (SMSA)
chez MCG Managers.

 

De longue date, les acteurs privés à but non lucratifs (associations, mutuelles, organisations gestionnaires associées aux services publics...) investissent des pans entiers des économies sanitaires, sociales et médico-sociales, en développant dans le cadre d'une délégation de service public bon nombre d'établissements et services à destination des plus démunis et de personnes en situation de handicap.

 

Ces acteurs pilotent des projets complexes, aux challenges nombreux, nécessitant une adaptation permanente : aux stratégies des autres acteurs, aux difficultés de conception et de mise-en-œuvre, aux situation émergentes et aux changements en cours de projet. 

Leurs modèles en pleine mutation comportent de multiples dimensions (économiques, sociales, environnementales, techniques, politiques, etc.) sur des échelles variées (territoires, départements, micro-économique sur les modalités mêmes d'accompagnements...).

 

Ces mêmes acteurs traversent actuellement une crise sans précédent. Au travers des nombreuses missions de MCG Managers, force est de constater que les vocations sont en peine, que nombre de professions sont en tension, que le niveau de confiance en l'avenir est en berne…

Alors que chacun recherche du sens dans son travail, il est urgent que les organisations s'attèlent à transformer leur modèle de gouvernance, d'organisation et de management. Ces transformations sont régulièrement au cœur des objectifs des missions de management de transition.

 

Le management, pierre angulaire d'une refondation des organisations

 

Le secteur associatif, tout comme bon nombre d'organisations gestionnaire d'établissements et services, ne doit plus être un monde fait de décideurs d'un côté (dirigeance) et d'exécutants (collaborateurs et cadres intermédiaires) qu'il faut motiver de l'autre. Il faut inventer ou réinventer un système inclusif pour les contributeurs qui ont fait de la résilience leur modèle d'adaptation.

 

Les collaborateurs sont la valeur première des organisations. Elles ont donc intérêt à revoir leurs modèles de management autour et pour les forces en présence, en s'éloignant des modèles standards reposants sur des schémas procéduraux écrasants.

 

Il s'agit d'interroger son modèle managérial, démarche impliquant de réviser en profondeur sa propre identité organisationnelle. Cette « refondation » demande de réaffirmer sa raison d'être et d'agir dans ce monde en symbiose avec l'écosystème.

 

Vers une réflexion écosystémique des modèles managériaux

 

Les difficultés rencontrées aujourd'hui par les organisations du secteur privé non lucratif, (tensions économique, conflits sociaux, difficultés identitaires et de sens), nécessitent d'inventer de nouvelles représentations, de nouveaux modèles, de nouvelles méthodes, de nouvelles solutions. L'approche consiste à mieux appréhender le fonctionnement des systèmes sociaux complexes et des processus de collaboration multi-acteurs.

 

Ce « sur mesure » managérial a besoin d'un cadre identifiant les points fondamentaux par lesquels passer pour transformer les acteurs en de réels contributeurs. Le management écosystémique peut s'appuyer en cela sur l'approche par processus, mais comme support et non comme finalité.

 

Les associations doivent penser un management répondant à leurs vrais besoins et surtout à ceux des systèmes et individus avec lesquels elles interagissent. Elles doivent construire leur propre management, afin qu'il soit totalement flexible et approprié à leurs spécificités, leur domaine et leur contexte.

 

Plus de contribution pour plus d'engagement

 

L'évolution vers la contribution des acteurs s'inscrit dans une transformation écosystémique multidimensionnelles : transition digitale, transition sociétale, transition des modèles économiques et transition écologique.

 

Dans la transition de tous ces écosystèmes, personne ne peut rester simplement concerné, chacun doit être impliqué. Chacun doit être créateur d'une partie de l'avenir collectif, en agissant par la complémentarité de nos différences.

Le monde est devenu trop complexe, trop instable et trop incertain. La mutualisation de toutes les énergies est une solution à préférer aux schémas hiérarchiques descendants.

 

Nous sommes tous concernés, soyons tous impliqués

 

Les changements sociétaux, la digitalisation et l'Intelligence artificielle, les impératifs écologiques ne nous laissent pas d'autre choix que de les appréhender et de les gérer collectivement. Les organisations n'ont pas le choix non plus. Elles doivent rapidement se doter de collectifs forts reposants sur les contributeurs.

 

Dans le monde nouveau qui s'annonce, la motivation et l'engagement individuels seront insuffisants s'ils ne sont pas coordonnés en une œuvre collective à tous les acteurs pour un écosystème sain, performant et durable.

 

Manager un projet de transformation complexe dans un environnement incertain va devenir une compétence précieuse à développer, compétence que bon nombre des managers de transition MCG Managers détiennent dans ce que nous reconnaissons en eux : le savoir être.
 


Cet article est proposé par la société MCG Managers


 

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