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Le coaching gagne le secteur social et médico-social

Pratique répandue dans le monde de l’entreprise, le coaching creuse doucement son sillon dans le secteur médico-social.

 

Un outil adapté

 

Le coaching est un outil adapté pour développer ses compétences et/ou s’adapter à un nouvel environnement professionnel.

 

Un changement de poste, des difficultés au sein de son équipe, le besoin d’acquérir de nouvelles compétences… Pour accompagner des moments clés de sa vie professionnelle, l’aide d’un coach peut se révéler appropriée.

 

Accompagner une prise de poste

 

"Si les travailleurs sociaux de terrain bénéficient d’une supervision sur les aspects techniques de leur pratique, cette supervision est moins répandue chez les managers et c’est là qu’il y a de la place pour du coaching", analyse Elisabeth Ernault-Luck, assistante de service social devenue coach.

 

Cas de figure le plus fréquent : une prise de fonction dans un poste à responsabilités. "Il s’agit d’accompagner le cadre dans cette bascule, soit parce qu’il va se trouver pour la première fois en situation de direction, soit parce qu’il prend ses fonctions dans un établissement où la situation est difficile", témoigne Xavier Florian, formateur et coach, et président de l’Association de formation et de recherche en intervention sociale et médico-sociale de Paris (Afris).

 

Maintenir l’autonomie

 

Cet accompagnement s’apparente à de la maïeutique, explique encore ce dernier : "Le coaching bien pratiqué vise à maintenir l’autonomie de l’individu ou du groupe". Le coach va ainsi donner les outils permettant de développer son potentiel et ses compétences pour atteindre des objectifs fixés au préalable. Mais sans jamais livrer de réponses clés en main : "C’est toute la différence avec le conseil", précise Xavier Florian.

 

Pour Elisabeth Ernault-Luck, le coaching permet "de revisiter ses positions, d’affronter ses peurs, mais aussi de 'faire autrement'".

 

Des principes immuables

 

Face aux réticences vis-à-vis de cette pratique venue de l’entreprise, le président de l’Afris souligne qu’elle est tout à fait pertinente dans un secteur social et médico-social en profonde mutation, tant au niveau de la taille des structures que de la réglementation, au sein duquel les cadres dirigeants doivent repenser leur posture.

 

Autre frein : l’absence de réglementation autour de l’appellation "coach". Xavier Florian rappelle à ce propos que les grandes associations nationales et internationales de coaching s’accordent sur quelques grands principes immuables, à la fois le nombre d’entretiens d’une démarche de coaching (de 8 à 12) et leur durée respective (pas moins de 45 minutes). Une manière de s’assurer du sérieux de l’accompagnement proposé, sachant que la réussite de ce dernier relève aussi de l’alchimie qui se noue entre le coach et la personne accompagnée.

 

 

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En savoir plus

Consulter le site de la Société française de coaching.

 

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Emmanuelle ChaudieuJournaliste spécialisée

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